accueil | l'Histoire de Barjols (en cours d'élaboration - (maj : 14/09/2016)) |
(l'ensemble du texte ci-dessous est tiré du cahier n°2 de P.H.Vaillant)
1 - préliminaires historiques Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Brignoles et de Saint Maximin et à une quarantaine de kilomètres au sud des célèbres gorges du Verdon, Barjols est un ravissant village provençal agrippé sur le flanc de plusieurs collines. La préhistoire : dans l'antiquité l'homme occupe le territoire de l'actuel département du Var en de rares endroits dès le paléolithique inférieur et surtout moyen. Les sites néolithiques et ceux appartenant aux âges du bronze et du fer sont plus nombreux. Les Ligures : les plus anciens habitants que l'on connaisse sont les Ligures qui occupaient la Provence 16 s.av.J.C. Ils vivaient dans des lieux haut perchés. Les Celtes : ils arrivèrent 4 s.av.J.C. et se mêlèrent aux Ligures. Ils constituèrent ainsi la race celto-ligure, racine de la race provençale. Les Romains : l'occupation romaine en Provence se fait en plusieurs étapes depuis 125 av.J.C. En 102 des Cimbres et des Teutons menacent la Provence. Le général Marius les anéantit à Pourrières. Cette invasion romaine fut consolidée en Gaule par la défaite de Vercingétorix à Alésia en 52 av.J.C. Les Francs : l'occupation romaine cessa en l'an 406 avec la première invasion des barbares. Les Francs s'emparèrent de la Gaule en 451 et envahirent la Provence en 536. Les Sarrasins : après leur défaite à Poitiers en 732, les Sarrasins arrivèrent en Provence en 736 pour y demeurer 3 siècles. Ils s'installèrent à la Garde Freinet en 890. La Provence : elle appartenait au
royaume de France. Elle fut indépendante de 879 à 1486, date à laquelle
elle retourna à la France. Le Var : le département du Var naît en 1790 du démembrement du comté de Provence et s'étend jusqu'au fleuve Var qui le sépare du comté de Nice. Ce dernier se mit en 1388 sous la tutelle du comté de Savoie. En 1793, le comté de Nice est réuni à la France. En 1814, il est de nouveau perdu par la France et il n'y est rattaché définitivement qu'en 1860. Lors de cet évènement l'arrondissement de Grasse est détaché du Var et joint aux terres devenues françaises pour former les Alpes-Maritimes. C'est depuis lors que le fleuve Var ne coule plus dans notre département mais dans celui des Alpes-Maritime. BARJOLS : dans la préhistoire les Ligures ont occupé la colline des Fourches (à l'ouest de Barjols) car, dans ce lieux on peut encore trouver de nombreux vestiges de leurs enceintes en pierres sèches ; le docteur Guebard a fait une étude sur ce sujet (photo?). Il est certain que par la suite les romains occupèrent Barjols, car la belle exposition et l'abondance des eaux limpides qui s'y trouvent, ont probablement séduit de nombreuses familles romaines. D'ailleurs les nombreux vases à décors romains découverts dans les champs près du cimetière et la villa romaine bâtie probablement au quartier St-Jaume (des pierres en provenance de cette villa ont servi plus tard à la construction d'un monastère et sont conservées à Barjols....photos?). De plus, sur l'ancienne route de Barjols à Brue, le pont des 'Rigoirs' a été construit par les romains. Les Sarrasins n'occupèrent jamais Barjols. On peut cependant se demander si les premiers remparts, élevés autours du village, ne datent pas de cette époque bien qu'ils ne servirent que plus tard lors des Guerres de Religions vers 1559. Le Christianisme apparut tôt en Provence en raison des relations commerciales de ce pays avec l'Orient. Fréjus fut le siège d'un évêché peu après 374. C'est pourquoi il n'est pas sûr que la plus ancienne église connue à Barjols et qui fut bâtie en 1014 soit la première qui y fut construite. Peu après l'an 1000, les moines Augustins seraient venus s'installer à Barjols d'après les uns et pour d'autres ce ne serait seulement qu' en 1350. Nous terminerons ces données historiques en disant que la Bastidonne fut rattachée à Barjols par décret du 24 juin 1840, après accord du Conseil Municipal de Barjols du 10 mai 1838. Enfin c'est en 1850 que la commune de Châteauvert, qui dépendait du canton de Cotignac, fut rattachée à celui de Barjols. - 1014 : Barjols faisait partie du Castrum de Pontevès et c'est cette année là que fut construite la plus ancienne église dont on ait connaissance à Barjols. - 1060 : l'église est élevée au rang de Collégiale - 1070 : Foulque de Pontevès fait à la collégiale donation de ses droits sur le lieu de Barjols et c'est le Prévôt qui devint ainsi le Seigneur de notre Pays avec la possession du Château et de la Forteresse. - 1196-1209 : Elias, troubadour de grand renom, est
né à Pérole en Limousin et non en Agenais comme beaucoup, pendant longtemps
l'ont cru. Ce renseignement a été puisé dans le livre de Robert Sabatier "la
poésie du Moyen-Age'' quand il parle du troubadour "Elias de Barjols". Il
est venu en Provence à la demande de Garsende, Comtesse de Provence et de
son ami Alphonse. Cela se serait passé entre 1196 et 1209. - 1214 : Saint Douceline naquit à Digne en 1214.
Elle était bien jeune lorsque ses parents vinrent se fixer à Barjols où elle
habita probablement au Château. - 1127 d'après Malausse, 1237 d'après P.Vaillant : le 10 avril Raymond Bérenger V se fit remettre le Château et la Forteresse. - 1321 : Robert, Comte de Provence, érige Barjols en chef-lieu de bailliage; ce qui explique les deux "B" sur ses armoiries. - 1348 : la peste sévit à Barjols d'une façon terrible. - 1350 : c'est le 17 janvier que les reliques de
St-Marcel, évêque de Die, sont transférés à Barjols (ce sujet est traité
dans le livre "La Saint-Marcel et les Tripettes de Barjols" de P.H.Vaillant)
- un résumé - 1407 : le 24 mars, Jean Moustiers, notaire à Tavernes, donne au chapitre, une maison sise sur la place de l'Aroum (Ledru-Rollin) et appelée maison de St-Marcel. - 1437 : la peste fait des ravages à Barjols. - 1440 : les Augustins avaient une église dont le clocher datait de cette année-là. - 1465 : le Conseil de Ville apprend qu'un lépreux, qu'il avait envoyé dans une maladrerie de Marseille, parle de revenir. Afin qu'il ne puisse pas mettre son projet à exécution, le Conseil décide de démolir sa maison et de la raser de fond en comble. - 1477 : la peste est dans le bourg. - 1482 : la peste sévit à nouveau à Barjols. - 1486 : sonnerie de cloches à cause du "temps de peste et de grêle qui ravage la ville et les environs. - 1497 : au mois de juillet, des processions sont faites pour obtenir la pluie. - 1504 : trois chaudronniers dérobèrent la châsse en
argent qui contenait les reliques de St-Marcel et la sortirent
clandestinement de la ville; à peine avaient-ils fait quelques pas qu'ils
furent soudain arrêtés par une force invisible. Abasourdis, stupéfaits, ils
songent aux reliques demeurées dans la châsse. Ils les retirèrent aussitôt,
puis, cachés derrière une petite chapelle dédiée à St-Sébastien, ils
creusent la terre, enfouissent les reliques et prennent la fuite. - 1519 : dans la nuit du 11 au 12 décembre, des nomades volent tout le trésor de l'église: reliquaires, bustes de Notre Dame et de St-Marcel ornés d'argent et de pierreries. Les voleurs sont arrêtés à la Tour d'Aigues: quatre seront pendus et neuf brulés vifs. - 1559-1602 : les guerres de religion. - 1568-1570-1571 : un froid excessif fit périr les oliviers. - 1581 : malgré les précautions prises, fermetures des portes et active surveillance, Barjols ne fut pas épargné par la peste qui faisait des ravages dans la région. Elle sévit en Provence de 1580 à 1585. - 1624 : abondante chute de neige. La plus grande partie des habitants sont réduits à l'extrême nécessité. - 1631 : Les Consuls appellent les Ursulines
pour instruire la jeunesse féminine. Cet Ordre est restée très longtemps
à Barjols. Elles logeaient dans ce que l'on appelle aujourd'hui "le
Patronnage". - 1649 : le 2 juillet eut lieu la bénédiction de la chapelle de N.D. de Bon Refuge dans une des grottes des "Carmes". - 1665 : par délibération du 25 août le Conseil Communal décide la construction d'une glaicère dans le village. Elle se trouvait rue de la Glacière devenue rue Marcel Amic. - 1678 : installation des "Carmes Déchaussés" à Barjols. Ils y restèrent jusqu'en 1776. - 1709 : le plus terrible hiver de l'histoire de France n'épargne pas la Provence. Il ne reste, dit-on, plus un seul olivier non gelé et les autorités furent tellement désemparées par le manque de ressources en vivres et en denrées que la population fut littéralement décimée. -1720-1721-1722 : plus aucun cas de peste. - 1726: début de la construction du nouvel hôpital terminé en 1744. - 1746 : c'est l'invasion de la Provence par les armées Austro-Sarde vers la fin du mois de décembre, 5000 hommes de troupes espagnoles alors nos alliés, prennent leur campement à Barjols sous le commandement de Mr de Campos Santos. Le 27 quelques centaines d'allemands ayant fait leur apparition dans les environs, sont repoussés par la garnison de Barjols. - 1747 : le 8 janvier, une quinzaine de soldats
espagnols de la garnison de Barjols, faisant une patrouille du côté de
Sillans, tombent sur un détachement allemand qui se dirigeait vers
Salernes. Au cours de l'engagement qui s'ensuit les espagnols dispersent
les allemands et font prisonnier 8 hussards qu'ils conduisent à Barjols.
-1754 : le chanoine Girardin écrit en cette année dans son ouvrage '' Description historique du diocèse de Fréjus'': Barjols - sa situation n'est pas gracieuse, son terroir est petit, mais ses coteaux chargés d'oliviers et de vignes, le rendent généreux. Cette ville, entourée de montagnes se serrant de près, est située à 9 lieues au nord-ouest de Fréjus. Une source abondante arrose le peu de plaines qu'elle a, tant au-dessus de la ville qu'au-dessus. Les eaux d'une autre source qui entrent aussi dans la ville sont distribuées en cinq belles fontaines. L'air y est salutaire et plusieurs étrangers y sont venus chercher le rétablissement de leur santé. - 1782 : l'Assemblée décida après délibération que le chemin de seconde classe de Barjols à Moustiers suivrait celui de Barjols à Aups jusqu'à Régusse. Achard écrit à cette époque le climat est tempéré et sain. Les habitants sont bons et la ville est fort peuplée. Le sol est très ingrat mais très bien cultivé.
- 1789 : élection des délégués pour pour la préparation des
Etats Généraux. Il y eut tout d'abord l'élection des délégués de Barjols qui
allèrent à Draguignan pour élire les délégués qui devaient aller à Aix pour
afin d'élire les délégués à ces Etats Généraux. - 1790 : naissance du département du Var. - 1793 : c'est la terreur. Les varois déplorent de plus
en plus les levées d'hommes et l guerre. Les déserteurs se multiplient.
L'orage éclate en 1793. En juin, Draguignan, puis Barjols, Fréjus,
Brignoles, Saint-Maximin rejettent l'autorité de la Convention. - 1799 : un évènement funeste plongea la ville de Barjols dans le deuil. Un fabricant de salpêtre, poussé par le désespoir, en voulant s'arracher la vie, s'assit sur un baril de poudre et y mit le feu. L'explosion du magasin fut si terrible que sept à huit maisons s'abimèrent dans leurs ruines, treize personnes y périrent et douze furent plus ou moins blessées - 1801 : la bourgade de la Rouguière est un des quartiers le plus peuplé de la commune. - 1812 : reconstruction de l'aqueduc qui apporte l'eau aux fontaine de la ville. - 1819 : approbation des plans et devis du pont des Jauffret sur la fontaine de Roubaud (2345 frs) à la hauteur du n°2 du bd Grisolle. Ce pont fut terminé le 25 novembre 1820. - 1826 : ''La Tuerie Publique'' (l'abattoir) était
situé sur la route départementale de Barjols-St Maximin près du
cimetière. Il est décidé de la transférer près du Pré-de-Foire. Le
Conseil Municipal donne son accord le 2 novembre 1831 et le nouvel
abattoir fut terminé le 20 avril 1834. - 1827 : on décide le rétablissement de la glacière détruite pendant la Révolution. Elle avait été construite en 1665. En août 1832 ce n'était pas encore fait. - 1833 : le 22 juillet fut inauguré, à 11 heures, le nouvel Hôtel de Ville; là où il se trouve toujours. - 1835 : le climat de Barjols est doux et tempéré, l'air sain, la population s'élève à 3320 habitants. Les foires sont: le lundi après le 17 janvier, le 8ième jour après Pâques, le 27 juin, le 29 septembre et le 30novembre. - 1844 : on parle de démolir la ''Tour de l'Horloge'' qui se trouve au milieu de la Grande Rue et d'acquérir une nouvelle horloge pour la placer sur la tour du clocher et placer celle de la tour sur l'édifice de l'Hôpital. - 1846 : le Conseil Municipal demande que l'on numérote chaque maison et que l'on inscrive le nom de chaque rue. - 1850 :: le Conseil Municipal demande la création d'une Salle d'Asile.. Elle fut terminée en 1851. C'est le bâtiment qui se trouve à gauche de l'hospice et qui servit d'école maternelle jusqu'à Pâques 1974, puis de foyer aux sapeurs-pompiers et maintenant de salle de ? -1851 : le 26 mai le maire propose l'achat d'une
horloge pour être placée sur la tour du clocher et de placer l'ancienne
sur la Salle d'Asile. Les crédits furent votés le 15 août. - 1852 : la nouvelle horloge a été posée dans le clocher et l'ancienne sur la salle d'Asile. - 1856 : le Conseil Municipal vote l'achat d'une bascule de 8T pour charrette à 2 roues chez Béranger et Cie de Lyon. Elle sera installée au Faubourg de la Rouguière et sera définitivement en place en juin 1857. - 1861 : création d'une succursale de la Caisse d'Epargne de Brignoles, ouverte en juillet. Elle a été rattachée à Toulon qu'en 1969. - 1864 : le Conseil Municipal donne un avis favorable à la création d'une société de Secours Mutuel. - 1865 : la ligne télégraphique Brignoles-Barjols est faite. On arrange le local destiné à recevoir le bureau. l'appareil ne peut être manipulé que par le secrétaire de mairie ou l'instituteur. - 1873 : voici l'histoire des faux vrais ''louis'':
Marius Penin, ancien graveur, était venu s'installer en 1870 dans
l'ancien rendez-vous de chasse du Roi René, appelé de nos jours ''Le
Trianon'' au-dessus de l'usine dite ''Les Perles''. C'était un pur
royaliste et il avait espéré que le duc de Chambord remonterait sur le
trône de France sous le titre d'Henri V. Aussi entreprit-il de battre
monnaie à son effigie. Il fabriqua des pièces d'argent en fondant son
argenterie, mais en plus, sur de vrais louis d'or, il grava, après les
avoir recuit, l'effigie d'Henri V, tout cela au moyen d'un matériel
qu'il avait fait envoyer de Lyon par son fils qui avait pris la
succession. - 1889-1890 : le 15 novembre 1889 le maire est autorisé à signer une convention avec Adrien Vaillant, qui va installer aux Carmes un appareil électrique d'une force de 35CV (qui fut transformé ensuite en centrale hydraulique) pour l'éclairage électrique de la ville avec 40 lampes à incandescence, dont 20 de 16 bougies et 20 de 18 bougies, l'éclairage était fourni pendant 8 mois pour 1500 frs par an. Ainsi les rues de Barjols furent éclairées à électricité avant celles de Marseille. Je me souviens que la rue de la République à Marseille était encore, 1919, éclairée au gaz. - 1901 : il y avait déjà Barjols un égout public. C'est en 1927 que cet égout a été fait d'une façon définitive. - 1905 : le monument Bidouré est terminé, mais on décide de reporter son inauguration en juin 1906. C'était l'oeuvre de Récubert, un barjolais, devenu professeur de dessin. - 1908 : le 16 juin le Conseil Municipal vote un crédit pour payer à Talon Célestin la grille qui entoure le monument de Bidouré - 1911 : il n'y avait pas encore de téléphone à Barjols. Je n'ai pas pu trouver en quelle année il fut mis. Il n'a été installé à la mairie que le 18 avril 1918. - 1912 : le 1er mars il a été décidé de recouvrir le canal-égout en bas de la Rouguière. - 1920 : c'est le 25 avril que le Conseil Municipal étudie le remplacement de la bascule municipale fournie par la S.A. de construction de Voiron (Isère), au prix de 9 300 frs. - 1921 : le 18 mai le Conseil Municipal vote un crédit supplémentaire de 1 400 frs pour la bascule qui coûte en définitive 10 700 frs. - 1923 : le 15 mars le Conseil Municipal décide l'érection du monument aux morts selon le projet de Jules Récubert se montant à 25 000 frs. Le lieu où l'on devait élever ce monument, avait été choisi après consultation de la population. - 1924 : le 19 mars grève aux Tanneries Paul
Vaillant. Les autres tanneries ont fermées par solidarité. C'est alors
que les patrons tanneurs sont allés chercher à Marseille les réfugiés
arméniens et c'est l'origine de leur implantation à Barjols. - 1925 : le 5 octobre le Conseil Municipal autorise Mme Rose Martin à ouvrir au ''Thubet'' une maison de tolérance... - 1930: le 1er février le Conseil Municipal décide de créer un Syndicat d'Initiative. - 1935 : la justice de Paix doit être rattachée à celle de Rians et le Conseil Municipal s'élève contre cela. - 1936 : l'ancienne chapelle de l'Hospice est donnée en location comme salle de cinéma à raison de 1 500 frs par an. - 1938 : le 2 novembre mort de Eugène Payan, ancien fabricant tanneur, qui a fait un leg important à la commune. - 1939 : le 27 mars incendie aux tanneries Paul Vaillant. Il a fallu faire appel aux Marins-Pompiers de Toulon. - 1940 : le Conseil Municipal accepte de vendre à Marius Olivier 3 974 m2 au Pré-de-Foire pour 15 896 frs afin de construire une cordonnerie mécanique moderne. - 1945 : l'eau a été déclarée non potable. Cela était déjà arrivé en 1936 et se renouvellera vers les années 1950. La Municipalité se décidera alors à éloigner de la source l'élevage de poules de Dauphin et à entreprendre des travaux tout autour et à stériliser l'eau. - 1951 : le 25 mars le maire propose l'achat d'un nouveau pont-bascule de 40 T à Trayvou la Mulatière pour un coût de 1 057 000 frs plus le transport évalué à 200 000 frs. Plus tard cette bascule eut besoin d'être remise en état et servait peu. la municipalité jugea cette dépense superflue. Alors, après que les tanneries Paul Vaillant eurent achetés la ''rue du Bourg Neuf'' pour 1 000 frs et cela le 6 janvier 1961, elles proposèrent à la Mairie d'installer cette bascule dans cette rue, après l'avoir remise en état pour s'en servir.. Le Conseil Municipal fut d'accord à condition que les barjolais, qui en auraient besoin, puissent peser gratuitement. L'accord fut conclu. - 1953 : le Conseil Municipal décide que la fête de la St Michel sera célébrée les 8, 9, et 10 août. La foire restant toujours fixée le 29 septembre. Je ne sais si cela a duré plusieurs années. - 1955 : la tannerie Fassy dépose son bilan et
licencie les 108 ouvriers restants. Ce n'est qu'en août 1956 que cette
tannerie ferme définitivement ses portes en licenciant les 55 ouvriers
qui avaient été réembauchés. - 1958 : Billy installe un relais de télévision sur le Castellas et la commune peut recevoir les émissions. - 1960 : l'EDF propose d'acheter la Chapelle de Saint Eloi (située à droite de la fontaine du Boeuf - photo) désaffectée depuis 1910 et une remise à côté pour construire un logement. - 1961 : le Conseil Municipal avait accepté en décembre 1960 que le Tour de France cycliste passe par Barjols moyennant un versement de 1 000 frs. Je crois même qu'il y eut un ravitaillement . A ma connaissance c'est la seule fois que le Tour de France soit passé par notre village. - 1962 : la municipalité achète différents immeubles et terrains de l'ancienne tannerie Fassy pour ce qui est convenu d'appeler ''la Salle des Fêtes'' que les Amis de St Marcel avaient commencé à aménager pour les fêtes de la St Marcel de 1959. Cet achat coûta 31 508 frs. - 1963 : le Conseil Municipal accepte des Amis de St Marcel le cession gratuite de l'installation électrique et de la cuve de fuel qui avaient été installées pour les bals de la St Marcel des 16 et 17 janvier et décide d'acheter le thermobloc Wanson qui avait été mis à la disposition de la collectivité par la société Parent, cela au prix de 10 870 frs. cet appareil qui avait été installé au rez-de-chaussée, fut déplacé plus tard par les Amis de St Marcel au sous-sol où il se trouve toujours (en 1983). 1950-1967 : la municipalité Amic s'est préoccupée
pendant cette époque d'abord de l'alimentation en eau potable de la
ville. Des travaux ont été faits près de la source et d'ailleurs Mr
Dauphin a menacé la ville de lui faire un procès car ces travaux
auraient été faits sur son terrain; cela se passait le 15 mai 1953.
Heureusement un accord amiable fut réalisé entre les parties. - 1967 : au mois de septembre la tannerie Plauchud ferme. - 1971 : le 14 mai la création d'un corps de
Sapeurs-Pompiers avec au début 16 pompiers. - 1972 : obtention de la nationalisation du CEG qui devint CES et de ce fait allègement des charges de la commune - 1974 : jumelage
Barjols-Garessio: 21 avril - 26 mai. Un comité de jumelage a
été créé dans ces deux villes. En effet, de nombreuses personnes
d'origine italienne vivent à Barjols. Depuis très longtemps des italiens
sont venus travailler, surtout dans les tanneries et y sont restés,
beaucoup sont originaires de Garessio et de sarégion, c'est la raison de
ce jumelage. - 1975 : l'école primaire est regroupée
entièrement au Pré-de-Foire. - 1976 : le 3 juin le POS (Plan d'Occupation des
Sols) a été adopté. - 1977 : W. Nironi est nommé maire le 31 mars et il sera réélu le 13 mars 1983.
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